Salvatore Adamo Salvatore Adamo - Elle souriait

La nuit accrochait ses voiles
À la lune et aux étoiles
Et sous l'immense baldaquin
J'attendis le matin
Étais-je loin de ce monde insensé?
Où Reine-Raison a enchaîné les fées
Le soleil câlin me caressa
Quand j'ouvris les yeux, elle était là
Elle souriait, elle souriait,
Elle souriait, elle souriait
Elle souriait et jamais sourire
N'avait eu tant de douceur
Elle souriait et par son sourire
S'éveillaient toutes les fleurs
Elle souriait,
Et j'étais comme l'enfant émerveillé
Car je naissais à la tendresse et à l'été
Elle me nourrit de miel et de rosée
Et comme une fiancée
Ravie, elle me tendit la main
Et courut au détour du chemin
J'entendis le chant d'une rivière
Elle s'y baignait nue et légère
Et quand un frisson de l'onde
Me rendit mon rêve, ma Joconde
Elle souriait, elle souriait,
Elle souriait, elle souriait
Elle souriait,
Et comme une rose
Elle ruisselait de perles d'eau
Elle souriait quand elle s'endormit
Bercée par mille chants d'oiseaux
Elle souriait quand heureux,
Je me perdis dans ses yeux verts
Pour y trouver mon paradis et mon enfer
Elle souriait
Quand elle chantait tressant un collier de lavande
Elle souriait
Quand en regardant le ciel
Elle m'en fit l'offrande
Elle souriait
Quand elle me dit
Je suis à qui vient me chercher
Je reste là ne pleure pas
Puisque tu sais où me trouver
Je m'appelle LIBERTÉ.