Eddy Mitchell Eddy Mitchell - Pauvre Baby doll

Allongée sur son lit face au murOù Brando jouait encore les beauxElle se promet de ne plus jamais rêverFin de l'adolescence elle est devenue grandeJuste un peu mais assezPour faire une valiseSa decision est priseMême si c'est bien loin l'AmériquePartir c'est l'approcherIl y a bien une CalifornieQuelque part où allerEt tant pis s'il n'y a pas d'AmériqueTout mais ne pas resterMais elle est trop fière pour mentirMême à elle, à elle seuleOui, elle est trop jeune pour partirPauvre Baby doll.Elle profite d'une pub qui passe à la téléPour débarrasser les couverts,Le dessert qu'ils n'ont pas touchéSes parents n'sont plus rien que deux étrangersIls ont oubliéQu'ils se sont tant aimésLa vie les a doublésC'était pourtant pas loin l'AmériqueQuand ils en ont parléElle n'est plus là la CalifornieIl ne faut pas rêverC'était pourtant pas loin l'AmériqueIls n'ont pas su trouverElle, elle est trop fière pour mentirMême à elle, à elle seuleOui, elle est trop jeune pour partirPauvre Baby dollMême si c'est bien loin l'AmériquePartir c'est l'approcherElle n'est pas là la CalifornieIl ne faut pas rêverEt tant pis s'il n'y a pas d'AmériqueTout mais ne pas resterIl y a bien une CalifornieQuelque part où aller